Toponymie : Etymon "aas"
![]() |
![]() |
|||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Â
La traduction de cet étymon est « embouchures ». La toponymie remonterait au Moyen Age et cet étymon aurait aussi une origine basco-aquitaine, « aitz », dont le sens serait « pointe rocheuse ». Â
Aas est l'un des hameaux des Eaux-Bonnes avec Gourette et Assouste. Aas fut construit sur le flanc de la Montagne Verte, face au massif du Gourzy et du pic de Ger, surplombant la commune de Laruns.
A une certaine époque, les habitants d'Aas communiquaient avec un langage sifflé. La portée de ce langage allait au-delà de la rive du valentin. Les sifflements prenaient diverses fonctions : rupture de la solitude, demande de renseignements, invitation, prévention d'un danger. Ce langage si particulier se perpétue depuis les années 1850 et même les scientifiques s'intéressèrent à ce cas exceptionnel. La pratique de ce langage perdura jusqu'au début du XXe siècle mais s'éteignit petit à petit au profit de l'apprentissage de la langue conventionnelle, le français.
Laàs : commune située dans les Pyrénées-Atlantiques, elle est arrosée par le gave d'Oloron. La toponymie de Laàs apparaît pour la première fois en 1205 par les titres de Bérérenx. Après plusieurs modifications orthographiques, la commune prend son nom actuel au milieu du XIXe siècle.
Laàs est réputée pour son château, dont l'existence est attestée depuis le Moyen Age tardif. Il fut acquis par une famille de riches industriels en 1946. Entouré d'un parc de 12 hectares, le château abrite une des plus belles collection d'arts décoratifs d'Aquitaine.
Morlaàs : On trouve trace de cette commune dès le Moyen Age et plus précisément au XIe siècle. La ville a subi des évolutions morphologiques pendant tout le Moyen Age et ne prit son nom actuel qu'au milieu du XIXe siècle. Morlaàs fut du Xe au XIIe siècle la résidence officielle des vicomtes de Béarn. Il existe une charte de la commune qui remonte à 1101.
Au Xe siècle, le seigneur résidant à Lescar aurait souhaité quitter la ville car l'évêque vivait en ce même lieu. Il arriva à Morlaàs où existait déjà le bourg Saint Nicolas. Il prit la décision de fortifier l'ensemble et d'ériger le château de la Hourquie. Au début du XIIe siècle, Morlaàs comprenait le prieuré de Sainte-Foi, le bourg de Saint Nicolas, le Bourg Neuf et Marcadet. Au XIVe siècle, elle était le siège d'un sénéchal.
La commune est réputée pour avoir eu un atelier monétaire jusqu'au XVIIe siècle. Gaston Fébus y fit exécuter des écus d'or. En 1754, la presse de fonte fut transférée à Pau.
Sur le plan du patrimoine culturel, cette ancienne capitale du Béarn possède l'église Sainte Foy dont la construction s'acheva sous le règne de Gaston IV de Béarn, et qui est un joyau de l'art roman ainsi qu'une halte pour le pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle. La ville dispose aussi d'un grand patrimoine religieux et civil.